Jikuu wo Koeta
Energy no Tabi
"Jikuu wo Koeta Energy no Tabi" ("Voyagez avec de l’énergie au-delà de l’espace et du temps") regroupe cinq courts métrages créés dans le but de promouvoir la compagnie d’électricité japonaise Kyushu Electric Power (Kyuden).
Durant cinq arrêts, Tetsuro et Maetel visitent des planètes, avant leur retour sur Terre, et découvrent comment chacune d'elles gère l’énergie.
Tetsurô
Hoshino
et Mî-kun
Maetel
Le contrôleur
1er ARRêt
La femme
de Rumia
Le contrôleur annonce un arrêt de 4 heures et 16 minutes sur la planète Rumia, dont l’anneau est fait de plaques qui renvoient la lumière du soleil jusqu’à la planète où elle est captée par des sortes de gigantesques fleurs mécaniques.
Une jeune femme explique à Maetel et Tetsurô qu'ainsi, la planète n’a pas de souci d’énergie et que ce système permet, de plus, de ne polluer ni l’eau ni l’air.
Mais lorsqu’un problème technique survint, toute la planète est privée de lumière, car celle-ci ne provenait que d’une source unique. Le peuple de Rumia devra donc diversifier ses sources d’alimentation.
2e ARRêt
Le garçon de Rija
Arrivés sur la planète Rija, Maetel et Tetsurô profitent du soleil sur une plage sur ce paradis marin. Un jeune garçon arrive sur une planche de surf aérien et leur explique qu’autrefois, la planète comptait beaucoup plus d’îles, mais qu’en raison de la fonte des glaces, celles-ci ont disparu. Cette fonte a été provoquée par les habitants qui construisaient des usines dans penser à l’impact sur l’environnement, provoquant une hausse des températures.
Depuis, le peuple de Rija fait de son mieux pour protéger la planète en produisant de l’énergie à partir de l’eau, du soleil et du vent, mais en utilisant aussi un tout nouveau combustible, dont l’enfant ne semble pas connaitre l’origine. Mais il sait qu’il n’a pas d’impact sur l’environnement et peut produire beaucoup d’électricité. Confiant, il sait que grâce à ce nouveau combustible, il pourra devenir pilote et protéger la planète.
Maetel rappelle à Tetsurô que chaque fois que l’on fait quelque chose dans le présent, il faut être conscient de son impact sur l'avenir.
3e ARRêt
La fille de Tyne
Le Galaxy Express 999 atterrit sur Tyne, une planète jumelée à une autre, très proches, par des liens d’énergie. Celle-ci est désertique et son sable est rosé.
Là, ils tombent nez à nez avec une fille qui possède des cristaux roses appelés "œil du désert". Ces cristaux produisent de l’énergie quand on les fait réagir chimiquement, ce qui permet aux habitants de la planète de ne plus dépendre de leur planète voisine. Car, chaque fois qu’il y a des rébellions ou des émeutes là-bas, les importations sont interrompues. Le problème, c’est que les cristaux sont rares.
La solution serait donc de pouvoir les recycler afin de ne dépendre que des propres ressources de la planète, sans gaspiller un seul cristal. Car, si on ne peut pas vivre seul, il ne faut pas non plus vivre en comptant sur les autres.
4e ARRêt
Le scientifique d'Ena
Sur la planète Ena, un volcan entre en éruption tandis que Maetel et Tetsurô s’y promènent quand soudain, le garçon chute d’une falaise. Il est rattrapé au vol par un jeune scientifique qui travaille dans la centrale voisine protégée par une barrière qui se déclenche quand le volcan se réveille. Ce système est destiné à empêcher le combustible produit appelé « enenueme » de s’échapper. Le garçon vante les mérites de ce nouveau combustible qui produit de l’électricité avec efficience et ne pollue pas… et en plus, il est recyclable ! En revanche, il est très nocif quand il est mis en contact de la lumière, c’est pourquoi la centrale est protégée contre les assauts du volcan, étant rappelé que sans lui, la planète se refroidirait.
Il est décidément difficile de voir les choses dans leur ensemble et non pas séparément.
5e ARRêt
De retour sur Terre, Tetsurô est émerveillé par la lumière des villes visible depuis l’espace. Mais la vue du soleil se levant à l’horizon de la planète est un spectacle encore plus fabuleux aux yeux du garçon. Cependant, le contrôleur leur conseille de ferme les fenêtres à cause du risque de vent solaire.
Tetsurô imagine alors combien il serait formidable de pouvoir produire de l’électricité pour la Terre à partir des flammes du soleil. Ce à quoi le contrôleur répond que cela arrivera un jour, car c’est dans la logique d’évolution des civilisations technologiques : elles commencent par utiliser les énergies planétaires avant de se tourner vers les énergies spatiales.
Maetel, toujours spirituelle, ajoute qu’il ne faut jamais abandonner son cœur à la seule poursuite du progrès technologique qui risque d’entraîner la chute des civilisations.
En fin de compte, la lumière de l'espoir dans le cœur de ceux qui croient en un avenir radieux est plus belle que l'éclat de n'importe quelle étoile.