top of page
cockpitlogo2.png

Trois courtes histoires se déroulant

durant la seconde guerre mondiale

Vol dans les cieux

Soldats motards

Escadron Fleur de cerisier

Ancre 1

Erhardt von Reinders

Le Capitaine Reinders est un héros de la Luftwaffe, au service de l’Allemagne Nazie.
Son patriotisme est reconnu et apprécié, mais il en prend un coup quand il doit s’éjecter de son avion, un Focke-Wulf Fw 190, durant une attaque.

Reinders découvre alors son avion miraculeusement posé à terre. Cette vision inexplicable l’affecte profondément, au point d’imaginer que l’appareil a réalisé cet exploit pour le narguer d’avoir fuit la bataille.

Pour se racheter, le capitaine se voit confier une nouvelle version du Focke-Wulf, dernier cri de l’aviation allemande, et une mission : escorter un avion et sa cargaison secrète jusqu’à une autre base.
Mais en découvrant ce que recèle cette cargaison (une bombe nucléaire), Reinders est tiraillé entre son devoir patriotique et son dégoût pour l’engin de mort.

Au final, l’homme prend le dessus sur le soldat et, au lieu de protéger l’avion porteur, il le descend lui-même, modifiant de ce fait le cours de l’histoire.

Reinders a accepté de finir ses jours avec le poids du déshonneur, mais au moins a-t-il pu libérer sa conscience.

 

Ancre 2

Le professeur Baffstein

Le professeur Baffstein est un éminent scientifique allemand à qui est revenue l’insigne honneur de mettre au point une bombe nucléaire. Mais Baffstein, contraint de réaliser ce projet, souhaite que l’arme ne soit jamais utilisée.

Car si le vieux monsieur est un inventeur dépossédé de sa création, ce n’est pas un meurtrier.
Alors, lorsque Reinders, qui a été autrefois son assistant, détruit son invention et condamne du même coup le vieil homme à mourir, Baffstein, terré dans son mutisme, paraît soulagé. 


 

Ancre 3

Menaheim Baffstein

Tout en élégance, Menaheim assiste son père, le professeur Baffstein, dans ses travaux. Comme lui, elle refuse que son nom soit associé à un cataclysme à cause de l’invention diabolique qu’ils ont été obligés de mettre au point.

Mais contrairement à son père, Menaheim ne reste pas passive.
Elle se confie à son ancien fiancé, le pilote Reinders, et s’en remet à lui pour qu’il empêche le pire d’arriver. L’affection qui lie les anciens amants est encore palpable, même si Menaheim, aujourd’hui veuve, l’avait quitté pour un soldat allemand fortuné afin que son père puisse poursuivre ses recherches. 

Elle a finalement perdu sur tous les tableaux en épousant cet homme. C'est sans doute aussi pourquoi elle semble heureuse de mourir dans la destruction de l’avion porteur de la bombe, comme si elle purifiait ses erreurs et ses regrets.

Ancre 4

Kodai

Kodai est un personnage léger, un peu farfelu, ce qui peut sembler étonnant étant donné la situation dans laquelle il se trouve, c’est-à-dire abandonné sur une île avec des équipiers qui se font la malle et des soldats américains un peu envahissants !

Mais s'il est si détaché, c'est que Kodai est lucide sur la guerre et son sort qui se résume à être utilisé comme de la chair à canon. Alors, pour tenir, il s’envoie un p’tit coup derrière la cravate et retrouve sa bonne humeur. Pourtant, il ne renie pas sa patrie et l’armée japonaise au nom de laquelle il se bat, avec honneur. Mais c’est avant tout un rêveur.

Autrefois, Kodai était un pilote de course médiocre mais un bon mécano et il ne manque pas une occasion de tâter de la clef, en toute modestie. Ce qui fait le bonheur d’Utsunomiya que Kodai a rencontré alors qu’il était au fond du trou (au sens propre comme au figuré !).

L'ancien pilote tient absolument à accompagner le gamin dans sa mission, peut-être parce qu’au volant du side-car, Kodai se sent revivre.
Il pense aussi sauver Utsunomiya de la mort, mais il ignore que l’enfant est de toute façon condamné.
Malheureusement, avant d’avoir atteint son but, Kodai est abattu par les américains, pestant contre la poisse qui lui colle à la peau depuis toujours.

Ancre 5

Utsunomiya

Utsunomiya est encore un enfant mais déjà un soldat.
Malgré le danger, il est déterminé à retrouver son unité, même s’il sait que la base est déjà aux mains de l’ennemi. Et qui plus est, il veut se débrouiller seul !

Kodai réussit pourtant à s'imposer et les deux compagnons se lancent à l’aventure, au volant d’un side-car refait à neuf.
Utsunomiya jubile car il considère son véhicule comme un prolongement de son propre corps et de son âme.

Faisant preuve d’un courage exemplaire, blessé par un tir ennemi, Utsunomiya ne dit rien et encaisse la douleur comme un homme. Il va pourtant succomber à sa blessure, seul, après que son ami lui vole son side-car, persuadé de lui sauver ainsi la vie.
Le gamin est ainsi privé de son honneur, comme si la malchance de Kodai avait déteint sur lui.

 

Ancre 6

Nogami

En tant que kamikaze, le Lieutenant Nogami jouit d’une certaine renommée. Seul son devoir l'intéresse et il est très affecté par une mission ratée dans laquelle il n'a pas trouvé la mort.
Avant de repartir en mission, Nogami livre quelques pensées intimes à ses compagnons.
Le pilote aurait voulu avoir le temps de construire une fusée pour aller sur la lune… C’est également en raison du temps qui lui manque que Nogami est toujours célibataire. Mais l’instant du sacrifice arrive.

Il pénètre dans son avion comme s’il se glissait dans un cercueil, le cœur plein de fierté. Avec célérité et violence, son okha atteint sa cible et Nogami comme le héros qu'il voulait devenir.


 

Ancre 7

Lambert

A première vue, Lambert semble être un soldat américain comme d'autres dans la série, quelque chose le différencie de ses frères d’armes. Il se montre le plus virulent pour détruire le okha de Nogami qu’il considère comme une arme horriblement efficace et meurtrière.
A bien regarder, Lambert et Nogami se ressemblent. Tous deux sont nostalgiques du temps qui leur manque pour accomplir leurs rêves, un temps que la guerre leur a volé, ce qui prouve que tous les hommes, même ennemis, ont les mêmes désirs.
Mais dans ce monde, il faut bien un vainqueur et un perdant... et Lambert est le moins chanceux des deux.

 

bottom of page